Dans le cadre de la promotion de la famille, le mariage en tant qu’union légale entre l’homme et la femme contribue de manière substantielle à l’épanouissement des deux partenaires qui ont opté pour la vie en couple. Ce bonheur partagé et vécu avec intensité connait, selon le cas, un effondrement amer lorsque l’un des partenaires passe de vie à trépas laissant du coup l’autre dans un désarroi total. La mort de l’époux, selon les pratiques coutumières ou groupes ethniques auxquels appartient le défunt, pourrait très vite tourner au cauchemar pour la veuve. C’est ainsi que des millions de femmes veuves sont confrontées au quotidien au rejet ou ostracisées par la belle-famille après la mort de leur mari. Souvent privées de revenus, elles se retrouvent démunies et ne parviennent plus à nourrir leurs enfants ; elles sont alors confrontées à des défis socio-économique et juridiques qui affectent leur situation… Autant de choses qui ne favorise en aucun cas l’émancipation de ces dernières et par ricochet la famille.

C’est dans ce sillage, et sur la base de l’Objectif de Développement Durable n°3 qui est de permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, que le Cameroun d’Esse met en œuvre des engagements visant à garantir les droits des veuves, tels que consacré par le droit international, notamment la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la convention relative aux droits de l’enfant…, afin de répondre au thème proposé à l’occasion de la commémoration de la XIVème édition de la journée internationale des veuves : « Lutter contre la vulnérabilité des veuves : améliorer leur situation socio-économique ».